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Asobi Asobase

Du rire, 

des jeux 

et des larmes !

Asobi Asobase est un Seinen écrit et dessiné par Rin Suzukawa. Initialement sorti au Japon en 2015, il compte actuellement 13 volumes toujours en cours. En France, les éditions Noeve Grafx s’occupent de la publication avec, à ce jour, 3 tomes en librairie, le premier étant sorti en décembre 2021.

 

Un beau jour, un trio s’est formé et dès lors… leur vie a basculé. Le Cercle des joueurs fut créé et plus rien ne pouvait les empêcher de s’amuser, tous les prétextes sont devenus bons et les limites repoussées jusqu’à ce qu’elles n’existent plus vraiment. Voici le quotidien déjanté d’Hanako, d’Olivia et de Kasumi !!

À l’image de ce synopsis, ce manga est clairement wtf à souhait. C’est l’une des meilleures comédies que j’ai pu lire. Et ces mots sont les mêmes que ceux que j’ai pu dire en 2018 lorsque j’ai vu l’adaptation anime.

Si vous cherchez à rire aux éclats, lisez Asobi Asobase. Certes ça fait quatre années que j’ai vu l’anime, mais j’en ai toujours pas mal de souvenirs et malgré ça, j’ai rarement autant ri en lisant un manga. Je le mettrais aisément au même niveau que Grand Blue, si ce n’est plus haut !

Vous allez me dire que c’est exagéré ? Et bien que nenni ! Alors oui, il y a une grande part de subjectivité dans l’humour, nous ne sommes pas tous sensibles au même, mais si vous êtes amateur de comédies burlesques, ne le manquez pas.

Si tout ceci reste un peu flou pour vous, ne vous inquiétez pas, on va parler plus spécifiquement de l’histoire !

Le manga commence sur un simple jeu que pratique Hanako et Olivia, un janken revisitée, la version “acchi muite hoi” qui ajoute un second tour ou l’on doit pointer le doigt dans une direction en faisant en sorte que l’adversaire regarde dans le même sens. Afin de bien faire comprendre à quiconque le lit de quel genre d’œuvre il s’agit, le jeu est bien évidemment quelque peu “arrangé”. Je vous passe les détails, mais sachez-le, elles ne font pas dans la demi-mesure. Clairement pas.

Avec ceci en tête, vous savez qu’absolument rien ne pourra se passer de manière simple et normale. Tout sera exagéré ou prendra des proportions inimaginables en partant de rien. Rin Suzukawa pousse des scènes dans des hauteurs stratosphériques en partant d’éléments les plus banales possibles ! Si vous pensiez que le  janken “acchi muite hoi” dans Hinamatsuri était vraiment pas mal en termes d’exagération, vous n’avez encore rien vu !

Alors bon, on ne part pas non plus dans l’espace comme dans Nichijou mais au moins, ça reste plus terre à terre même en allant aussi loin !

Comme souvent dans ce genre de comédie, deux éléments sont primordiaux ; de bons personnages et des dessins en accord avec eux. Ça tombe bien, Asobi Asobase réunit les deux !

Il y a un trio principal qui va véritablement rythmer l’œuvre et des secondaires -pas inintéressants qui plus est- qui viendront pimenter la série. Hanako Handa (celle que vous apercevez imiter un chat sur la bannière) est la plus euphorique et naïve. Elle se fait notamment complètement berner par Olivia pendant une bonne partie du tome ! Elle possède à ce jour deux buts: devenir populaire et s’amuser ! Pour l’un, ça commence plutôt bien grâce au Cercle des joueurs, par contre pour l’autre… il y a encore du progrès à faire… Je vais le dire pour les deux autres aussi mais, elle est irremplaçable !

 

Ça fouette la glande apocrine !!

–  Honda Hanako

(je vous laisse deviner quel genre de situation à pu mener cette réplique !)

 

Olivia, peut-être la pire des trois ?! Elle n’ose pas dire la vérité à son sujet et a une petite tendance à la manipulation, elle est tout ce qui a de plus… hilarant ? Sa manière de jouer avec les autres (notamment Hanako) la rend extraordinaire ! Oui, plus c’est moche, mieux c’est ! Ceci dit, ça va vous sembler étrange mais, elle est sans doute la plus “normale” parmi elles. C’est pour dire le niveau…

En tout cas, je le redis, elle est irremplaçable !

 

Je croyais que les femmes faisaient du sumo le torse nu dans un bel endroit paradisiaque…

– Olivia

(La plus normale, pas la plus douée)

 

Nomura Kasumi, la dernière arrivée pour compléter le groupe (à à peu près quelques pages de différence). Elle est d’apparence une fille sérieuse et bosseuse. Étrangement, c’est elle qui a généralement les moins bons résultats (surtout en anglais). C’est aussi la plus sadique, sûrement un esprit de revanche par rapport à son enfance. Elle se fait reluquer la poitrine par les deux autres de manière insistante et régulière, cela a été un thème important tout de même de ce premier tome…

J’avais prévenu, elle est irremplaçable !

 

Bizarre… Ma note a encore baissé, alors que je passe tout mon temps avec Olivia… Comment ça se fait…? Maintenant que j’y pense… Elle ne m’a pas encore appris un seul mot d’Anglais…

– Nomura Kasumi

(C’est une longue histoire…)

 

Ce sont des pestes, mais on les aime !

 

S’ensuit le deuxième point qui rend cet humour si bien: le coup de crayon de Rin Suzukawa. Ne vous étonnez pas si vous feuilletez le tome, les personnages ont un chara-design que l’on pourrait considérer comme “moche”, mais c’est exactement ce qui fait leur charme ! Oui ça aussi ça peut vous paraître étrange dit comme ça, mais croyez-moi, je jure solennellement de ne dire que la vérité et rien que la vérité !

Ce design des plus particuliers permet de les mettre en scène de la manière la plus parlante et loufoque possible, c’est un véritable régal pour les yeux. Ces visages déformés par leurs expressions toutes plus criantes de leurs intentions. Avec ce trait, on peut vraiment se dire qu’elles n’ont plus aucun filtre, et ça, c’est merveilleux !

Bien évidemment comme c’est de la comédie, la place des décors n’est pas du tout une priorité, l’important étant les personnages. Ils sont donc absents où légers pour garder le focus là où il faut !

Nota bene, le bandeau sur le tome est l’un des meilleurs que j’ai pu voir. Merci Noeve !

 

En conclusion, Asobi Asobase est  une immense claque ! C’est de l’humour sur de l’humour sur de l’humour. Chaque page cherche à vous arracher un rire, il n’y a quasiment de place pour rien d’autre. En plaise ou en déplaise à certains, c’est un condensé sans compromis. Ca aurait pu paraître un peu longuet d’avoir comme ça sketch sur sketch mais étonnamment, le tome se lit tout seul et on en redemande ! Pour information, on est sur du 150 pages ce qui est plutôt honnête pour une série de comédie.

Pour celles et ceux qui ont vu l’anime Chio-chan no Tsuugakuro (Chio-chan’s Way to School), l’humour s’y ressemble un petit peu, en tout cas, c’est un feeling assez similaire bien qu’Asobi Asobase parte encore plus loin à des moments !

Je ne saurai quoi vous dire à part que si vous aimez ce genre de mangas, vous allez très certainement l’apprécier et passer un super moment tout comme moi ! Les années passent et ce manga continue de nous faire pleurer de rire !

Si vous souhaitez vous procurer les tomes sur notre site internet c’est par ici !

H.

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