Nyankees
Ça va
envoyer du pâté !
Bien le bonjour à tous pour cette nouvelle critique de Nyankees ! Manga en 6 tomes prévus et publiés aux éditions Doki Doki en Février 2020. Il compte à ce jour 3 tomes de sorti en France. Il s’agit là d’un Shonen mi-chat, mi-fûryô écrit et dessiné par Atsushi Okada!
Alors rapidement de quoi ça parle Nyankees ? Eh bien ce à quoi je vous répondrais, ça parle de chat des cités qui font une guerre de territoire façon Tokyo Ghoul, le côté gore en moins évidemment ! Vous rencontrerez Ryusei, un chat balafré prônant la liberté et qui, pour outrepasser sa fâcheuse tendance à se passer des règles et à draguer des “minettes”, fera tout pour retrouver une certaine personne.
Et c’est là que cela devient plus qu’une histoire de chat de rue qui se battent pour du poisson. On a un protagoniste qui, de base, n’a rien à voir avec leur guerre de territoire, il souhaite simplement vivre comme il l’entend et retrouver un chat tricolore. Cependant, en restant dans la ville, il n’a d’autres choix que d’empiéter sur les territoires des autres et c’est comme ça qu’il fera la rencontre du gang de Nekonaki. Il se frottera plusieurs fois à eux pour ces raisons, ce qui ne l’empêchera pas de faire ce qu’il souhaite. De fil en aiguille vous allez avoir des relations qui vont se tisser, une intrigue qui va s’accentuer et plus vous allez avancer dans le tome, plus vous allez trouver ça intéressant, prenant. Finalement, ce n’est pas qu’un manga de chat…
Chats qui par ailleurs sont bien développés ! Je ne peux m’empêcher de rebondir là-dessus et de vous parler d’un trio de personnages haut en couleurs qui vous feront oublier que ce ne sont que des félins et des félines. En tout cas, ils sont fait l’un pour l’autre c’est moi qui vous le dit. Eux aussi ont le droit à l’amour, et la relation qu’arbore notre protagoniste Ryusei et une femelle du clan de Nekonaki, Mii, est pour le moins sympathique. Nous avons le mâle tigré (Ryusei est un chat tigré), dragueur mais tout en humour, et de l’autre côté nous avons Mii, une femelle ayant un petit côté tsun pas déplaisant. Une partie d’elle me fait penser à la “tendre” Yûka Kakisawa dans Shonan Seven, la violence en moins on va dire. Nous avons également Taiga, chef de la bande de Nekonaki qui est un “grand gaillard” à sa façon, même si au fond de lui on dirait plus un nounours au grand coeur et ça, c’est beau.
Attendez, les gars ! Si on vit dans la rue, c’est pour être libres !
– Ryusei
Parlons maintenant un peu des dessins. On a là un manga, je dois vous l’avouer, qui manque de décors. Néanmoins, le mangaka a un bon p’tit coup de crayon pour les personnages et j’apprécie ce chara-design, que ce soit en humain ou en chat ! Chaque personnalité est retranscrite par le design et est de cette façon assez translucide. Montre moi ton chara-design je te dirai qui tu es, c’est un petit peu ça, et c’est pas mal par rapport au contexte de l’histoire.
Au vue de l’histoire j’avais quelques doutes aux premiers abords. Le concept était intéressant, pas non plus renversant et je me demandais si ça valait vraiment le coup de prendre les devants. Eh bien la réponse est que oui ! Œuvre en main vous verrez que ce n’est pas décevant ! Les personnages sont attachants, l’intrigue, bien que déjà vue, est en tout cas pour l’instant plutôt sympa à suivre ! La fin du premier tome laisse votre salive sur les babines, satané cliffhanger ! Au final je dois vous avouer que je n’attendais pas énormément de cette œuvre et qu’en fin de compte j’ai été agréablement surpris, en sachant en plus que cela ne durera que 6 tomes, je dis oui ! Foncez !
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H.