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Ken’en

Quand le chien

 

dépasse le maître

Ken’en est un Seinen écrit par Fuetsudo et dessiné par Ichimura Hitoshi. Il nous vient tout droit des éditions Doki Doki depuis 2018 et s’est fini chez nous après 8 tomes en 2019.

 

 

Ce manga met en scène deux êtres surnaturels, l’un est un Kakuen, un être mi-homme, mi-singe, quant à l’autre, c’est un chien magique, ayant la faculté de pouvoir se transformer. Ah, et soit dit en passant, c’est un chasseur de démons.

C’est lorsque Hayate se voit demander d’éliminer la menace qui pèse sur un village suite à des sacrifices de jeunes filles, qu’il se retrouve avec Mashira, sa cible. Pour une raison obscure, le Kakuen n’a pas été plus déstabillisé que ça de tomber sur un chien plutôt qu’une femme et en oublie complétement son objectif initial. Il décide donc de repartir avec Hayate sans savoir réellement ce qu’il est.

L’introduction de “l’animal” au sein du village n’a évidemment pas été une mince affaire, et la cohabitation entre un Reiken et un homme mi-singe n’est pas de tout repos… Surtout quand on pense que Hayate est censé éliminer les Kakuen qui représentent un danger pour un village avoisinant. En effet, les Kakuen sont une espèce un peu particulière, il n’existe aucune femmes dans leur race. Leur reproduction est donc bien entendu compliquée puisqu’ils n’ont d’autres choix que d’aller voir la gent féminine chez les humains.

On se demande bien comment va se passer leur tumultueux quotidien qui était autrefois si paisible…

Hayate est un Reiken, un chien magique qui peut se transformer en humain. Il vivait paisiblement dans un temple où il flânait entre deux missions lorsque la dernière d’entre elles l’emmena chez des Kakuen. Malgré le changement d’environnement, il s’habitue vite et décide même de se servir de sa situation pour, en quelques sortes, réduire Mashira en esclavage ! Car si sous sa forme de chien il paraît tout mignon, sous sa forme humanoïde ce n’est plus du tout la même chose. Grincheux, autoritaire, violent, de quoi donner du fil à retordre à notre pauvre petit homme-singe. Eh oui, notre Kakuen du nom de Mashira est loin d’être la créature malfaisante qu’imagine certains villageois. Bien au contraire, il est d’une nature gentille et compatissante. Il est dit par quelques-uns de ses congénères qu’il est trop timide pour s’approcher d’une femme et faire ce qu’il a à faire, mais en réalité c’est plus son empathie qui le bloque. Sa mère semble également jouer un grand rôle dans sa psychologie car effectivement vous le verrez très vite, mais la place de la femme au sein des Kakuen est particulière.

 

Bien très cher “maître” ton chien a faim. Alors va vite lui préparer à manger sinon c’est toi qui me servira de petit-déjeuner.

– Hayate, chasseur de démons à ces heures perdues.

 

On se retrouve finalement avec une sorte de choc des cultures où les Kakuen ont une façon de survivre horrible mais n’ont pas d’autres choix, et cela rend confus Mashira qui ne sait plus quoi faire. Dans cette confusion nous avons Hayate qui le suit sans trop savoir où est-ce que cela va le mener et on plonge dans un récit où l’on se laisse aller au gré du vent.

Pour ce qui est du dessin, Ichimura Hitoshi a un très beau coup de crayon, avec des décors travaillés et vraiment plaisants à contempler. Nous avons des personnages possédant un chara-design simple mais appréciable. Je n’ai pas vu de défauts à proprement parler, c’est agréable à contempler.

 

Ken’en est œuvre sympathique à lire, j’ai pris du plaisir à découvrir cet univers et à observer les personnages qui le peuplaient (il y en a beaucoup, je ne vous en ai pas parlé afin que vous puissiez voir tout ça par vous-même, en tout cas qu’importe qui ils sont, ils possèdent tous un petit quelque chose à nous offrir, que ce soit une réflexion ou un sourire).

C’est en 8 tomes alors il y a de quoi faire, surtout qu’il y a environ un an, deux coffrets de quatre tomes chacun sont sortis regroupant toute l’œuvre.

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H.

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