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Quand Takagi me taquine

Quand la taquinerie

dissémine l’amour…

 

Quand Takagi me taquine est un Shônen de Soichiro Yamamoto. Paru en 2012 au Japon, il est toujours en cours avec actuellement 16 volumes. En France, c’est via Nobi Nobi que le titre est édité avec 14 tomes à ce jour.

 

Nishikata est un jeune garçon de nature plutôt renfermée qui n’apprécie pas tellement d’être le centre de l’attention. Mais avec Takagi, rien n’est joué d’avance ! Pour elle, se mettre en avant n’est pas un souci, et quand il s’agit de se jouer de son camarade de classe préféré, elle n’a aucune limite ! Même sans trop faire d’efforts, Nishikata sait se mettre seul dans le pétrin à son grand désarroi et au plus grand plaisir de Takagi…

 

En terme de taquinerie poussée, on a eu dernièrement Arrête de me chauffer, Nagatoro mais déjà bien avant lui, une masterpiece dans le genre existait déjà: Quand Takagi me taquine est le genre de pépite que l’on a envie de relire maintes et maintes fois tant elle nous met de bonne humeur.

Cette histoire se passe au collège à ses débuts, Nishikata, un jeune garçon plutôt timide est assis au fond de la classe avec à sa droite, Takagi une jeune fille paraissant tout l’opposée de lui. Mais, aux yeux de leurs camarades, ils ont l’air très proches, et c’est le moins qu’on puisse dire ! Ils passent littéralement leurs journées ensemble à s’embêter amicalement. Takagi se joue de lui de la plus habile des façons telle une marionnettiste et Nishikata lui, exécute exactement les envies de son amie sans s’en rendre compte, et quand il essaie d’inverser les rôles, il finit tout de même par se faire piéger ! Il ressemble un peu à un enfant qui n’arrête pas de se faire battre par son grand frère à la différence qu’ici, il s’agit dans le fond d’amour… qui aime bien, châtie bien comme on dit…

On va donc observer leur quotidien rempli de taquinerie où ils se rapprocheront petit à petit distillant des indices sur leurs véritables sentiments sans pour autant aller droit au but, ah~la fameuse timidité nippone !

 

 

En tout cas, ce n’est pas la mignonnerie qui manquera dans ce titre qui vous fera craquer plus d’une fois. Ne vous attendez pas à une relation qui évolue vite, les deux personnages vont prendre leur temps mais vont tisser des liens de plus en plus solides et vous ne trouverez pas ça ennuyeux, croyez-moi. Soichiro Yamamoto a réussi à rendre le tout suffisamment passionnant pour que les avancements se fassent tout seuls sans que vous ne vous en rendiez compte, rendant chaque pas dans leur relation importante. On appréciera de les voir se tourner autour sans foncer simplement dans le goal. Là où parfois on peut se dire que c’est long, qu’au bout d’un moment se serait bien de conclure, Quand Takagi me taquine arrive à nous garder en haleine et à ce qu’on n’ai pas envie que ça se finisse.

Et ça, c’est surtout grâce au duo principal qui est vraiment adorable. Que ce soit les réactions de Nishikata qui part toujours au quart de tour, ou bien le plaisir que prend Takagi à le pousser dans ses retranchements, c’est juste incroyable. On peut lire la malice sur son visage et ses nombreux smug sont mémorables, autant que Kaguya dans Kaguya-sama , on pourrait presque l’entendre dire un “O kawaii koto~” !

 

“Tu fais tout ce qu’on attend de toi… Je peux pas m’empêcher de te faire enrager !”

– Takagi.

 

Nishikata n’a pas beaucoup de confiance en lui, c’est d’ailleurs une des raisons pour lesquelles il marche si bien dans les pièges de son amie. Comme il doute de lui-même, il se fait finalement deux ennemis, Takagi et sa propre personne et ça, elle l’a bien compris et n’hésite pas à l’utiliser pour arriver à ses fins. Elle est diabolique ! Et lorsqu’il prend son courage à deux mains pour l’embêter, il se fait généralement avoir à son propre jeu et se fait complètement dominer, chacun de ses “coups” activent une carte piège qui lui renvoie son attaque ! Autant dire que le match semble plié d’avance pour ce pauvre garçon sans armes ni défense, la phrase “la meilleure défense c’est l’attaque” ne semble être qu’un doux mensonge pour lui…

 

“Je me sens un peu comme l’arroseur arrosé… Takagi qui me demande de l’aider, c’était louche… j’aurai dû me méfier… Elle est forte… très forte !”

– Nishikata.

 

Mais tout n’est pas joué ! On apprend bien des choses sur la démone Takagi, sous ses griffes acérées et son regard perçant se cachent des sentiments profonds et forts qui vont bien plus loin qu’un simple jeu…

 

 

Ce n’est peut-être pas les dessins qui mettront le plus en valeur cette œuvre mais ils seront amplement suffisants pour sublimer les réactions de nos personnages, aussi bien la gêne du jeune garçon que la malice de la jeune fille, le chara-design étant simple mais efficace.

Pour ce qui est des décors, on reste sur du basique mais je ne pense pas que ce soit réellement important pour ce titre qui se base vraiment sur eux plus que sur ce qu’il se passe autour et qui nous présente des sketchs. Ils sont un peu dans une bulle qui paraît impénétrable pour d’autres personnes. De cette façon, le reste importe peu sauf s’il sert à l’un de leurs nombreux jeux.

En conclusion, Quand Takagi me taquine est sans conteste un excellent titre tranche de vie mêlant la romance et la comédie sans forcément partir dans les clichés mais en prenant tout de même son temps avec un rythme qu’on pourrait appeler de croisière, et bon sang ce que c’est agréable d’en profiter ! Si l’amour vous intéresse et que vous aimez le côté mignon, vous ne pouvez pas passer à côté de ce titre qui peut paraître enfantin si on le compare à d’autres, mais qui a de très bonnes choses à partager. Par ailleurs, Arrête de me chauffer, Nagatoro reste très différent, si le principe initial est similaire, vous vous rendrez vite compte que les deux histoires n’ont rien à voir mais vous adorerez probablement les deux !

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H.

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