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Renjoh Desperado

Jeune âme

vagabonde

recherche amour

 

Renjoh Desperado est un Seinen signé AHNDONGSHIK. Les éditions Kurokawa s’occupent d’éditer cette série en 6 tomes dans nos contrées et le premier tome est paru en 2018.

Vous l’avez possiblement vu passer lors du premier confinement car ce titre faisait partie des œuvres temporairement « offertes » par l’éditeur. Je me permets toutefois de le remettre à nouveau en avant pour cette deuxième saison du confinement.

Renjoh Desperado raconte l’histoire d’une femme équipée d’un bras mécanique et d’un katana qui arpente les terres non pas à la recherche d’un fort et digne adversaire, mais…. du mari parfait pour elle. Pour ce faire, elle va se retrouver dans les pires situations possibles et imaginables, mais entre danger et chaos, réussira-t-elle à trouver l’homme avec qui elle partagera sa vie, trouvera-t-elle son Colonel Reyel ? C’est tout ce que l’on souhaite à cette jeune femme fort attachante.

 

Son nom est Monko, et non manko, attention l’erreur est facile mais le risque est aussi palpable que ses soucis. En effet, elle a le chic pour se retrouver dans des positions délicates, parfois contre son gré certes mais il faut dire qu’elle ne passe pas vraiment inaperçue ! De par son accoutrement singulier et quelque peu sexy,  mais également par sa force et sa technique plutôt impressionnante. Elle possède un panel d’attaques aussi large que celui des hommes qu’elle convoite. Effectivement, entre les beaux gosses, les hommes ayant une vulnérabilité et pleins d’autres, elle tombe facilement “amoureuse”, enchaînant coup de foudre sur coup de foudre.

Malheureusement pour elle, le sort semble s’acharner et tel Poséidon qui ferait tout pour empêcher Ulysse de rentrer chez lui, tout à l’air de tout faire pour l’empêcher de trouver l’âme sœur.

Dans son malheur on y trouve tout de même de quoi rire. Je dirais qu’on en rit plus qu’on en pleure. Si un “zukkyun” finit par transpercer son coeur, nous sommes tout de même plongés dans un monde où l’humour est très présent dans un somptueux mélange de nourriture, d’action, de plans sexy, et de dure réalité. C’est grâce à ce “doux” cocktails que vous allez lire chapitre par chapitre sans vous arrêter !

 

“En pleine pause déjeuner, au milieu de nulle part, Monko fut soudain en proie à une terreur inconnue, au point qu’elle en lâcha sa boulette de riz. La boulette de riz au bœuf séché est pourtant son mets favori. Gâcher la nourriture n’est guère dans ses habitudes, et c’est peu de le dire. »                   

M.Narration.

 

Il est temps d’évoquer les dessins entre deux onigiri. Et là.. ça va être compliqué. Difficile d’y trouver des erreurs. Les traits d’Ahn Dong Shik sont plaisants à souhait et les scènes d’action, qui sont par ailleurs plutôt récurrentes, sont magnifiques. D’un point de vue graphique, c’est une réussite ! La force de Monko y est bien retranscrite et certaines de ces planches me rappellent un peu ce qu’on a pu avoir dans Red Eyes Sword, ce qui n’est pas pour me déplaire !

 

 

Mon avis final sur cette œuvre penche amplement du côté favorable. Le seul point qui aurait pu flancher aurait été au niveau de l’histoire, mais l’humour qui englobe la série nous fait oublier le côté très “simplet” de l’intrigue. Qui plus est, on reste sur une série courte avec 6 tomes au total, pas de quoi tirer en longueur, mais suffisant pour passer un bon moment !

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H.

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